La deuxième édition du Concours des Ardoises 2024, s'est déroulée le lundi 19 février, à Sainte-Luce-sur-Loire,
au sein de l’URMA de la Loire-Atlantique, en parallèle du Concours MAF Régional.
Le concours des ardoises se déroule dans chaque région de France et s’adresse aux jeunes en formation au sein des CFA Boucherie, avec pour objectif de créer la meilleure proposition de préparations bouchères de type planche « bistrot – apéro » pour une approche innovante de la consommation des viandes de qualité.
Les pratiques alimentaires et les modes de consommation évoluent en lien avec les modes de vie. Dans ce mouvement, les préparations culinaires doivent s’étoffer pour répondre aux pratiques actuelles mais aussi plus nomades et offrir plus de praticité.
A côté du modèle du repas et les recettes classiques nous trouvons de plus en plus des suggestions d’apéros dinatoires, ouverts sur la cuisine du monde, aux bouchées apéritives... Les bouchers et traiteurs se doivent d’imaginer de nouvelles propositions pour répondre à une clientèle plus large. C’est tout l’objectif de ce concours, de créer une ardoise flexitarienne composée de
différentes bouchées, qu’un boucher, un traiteur pourra facilement proposer à ses clients pour la partager entre amis.
Ce projet s’inscrit dans une démarche d’innovation, pour répondre aux nouveaux usages des viandes, afin de valoriser des produits de qualité auprès du consommateur. Il s’agit également de pousser les jeunes en formation à être créatifs et attractifs dans la valorisation de leurs produits en adaptant leur offre à la demande du client.
Lors de cette deuxième édition, le jury a relevé le sérieux de chacun des candidats et était agréablement surpris par leurs présentations, retrouvez les résultats de cette journée riche en propositions d'ardoises :
Interbev Pays-de-la-Loire remercie vivement tous les partenaires, participants, et jury, sans qui ce concours n'aurait pu se dérouler (syndicat de la boucherie 44, l'ENSMV, région Pays de la Loire ainsi que l'URMA 44 pour son accueil).
INTERBEV participe depuis son lancement au Projet Alimentaire Territorial d’Angers Loire Métropole.
Mi-février, les partenaires se sont réunis, en présence du Maire d’Angers, pour signer officiellement la Charte du PAT qui s’engage pour une meilleure alimentation des convives du territoire.
La démarche décrite par ALM est la suivante : « Se nourrir est une nécessité vitale. La manière de le faire est aussi une façon d’agir pour répondre aux défis de la transition écologique. Donner du sens à son alimentation, c’est préserver sa santé, œuvrer sur son cadre de vie, soutenir les professionnels agricoles proches de chez soi. C’est tout le sens de la démarche collective engagée par Angers Loire Métropole et ses partenaires avec son Projet Alimentaire Territorial (PAT). Une démarche qui fait appel aux compétences et moyens des collectivités mais également et surtout aux forces vives institutionnelles, associatives et privées de la Communauté Urbaine. Pour rendre lisible cet engagement, les différents partenaires de la chaîne alimentaire signeront une charte lors de Food’Angers, un évènement saluant la gastronomie et les savoirs faire locaux. »
L’Interprofession présente à la signature a renouvelé son soutien aux actions menées, notamment dans l’accompagnement des restaurants collectifs pour atteindre l’objectif des 60% de viandes durables et de qualité dans les assiettes des convives.
Une bonne occasion de rencontrer les élus et l’ensemble des acteurs engagés pour une alimentation de qualité.
Mercredi 21 février, l’interprofession est intervenue lors du premier forum de la restauration collective organisé par le Pays de Retz à Ste Pazanne dans le département du 44. L'objectif étant de rapprocher producteurs locaux et restauration collective, et de voir comment ces deux maillons peuvent travailler ensemble.
Rapprocher les producteurs locaux des usagers et des collectivités », tel est l’objectif du forum professionnel entrepris par le Département de Loire-Atlantique. Cent cinquante participants dont une quarantaine de producteurs ont pris part à la rencontre.
La première partie de cette journée était consacrée au partage d'expérience, grâce à des ateliers thématiques. Ensuite, les commerciaux ont pu profiter d'un temps d'échange. Un atelier sur la viande bovine a permis de présenter aux 80 participants les enjeux de la consommation de VBF dans les restaurants collectifs.
En guise d’introduction, un panorama de la filière élevage et viande, et des approvisionnements a été dressé.
En effet, dans le sillage de la loi Egalim qui impose à la restauration collective d’employer au moins 50 % de produits de qualité et durable dont 20 % minimum de produits bio, le Département travaille son Plan alimentaire au service des territoires de Loire-Atlantique (PATLA), en collaboration avec les professionnels.
Puis, ce fût l’occasion de rappeler aux professionnels que l’Interprofession peut les former sur l’achat des viandes et la cuisson à basse température, mais aussi les accompagner techniquement sur la rédaction de leur marché.
De nombreuses questions ont suivi l’intervention, preuve s’il en faut que la viande garde une place prépondérante dans les menus.
L'Interprofession initie un nouveau partenariat avec RESTORIA, la société de restauration collective basée à Angers, pour animer la pause méridienne.
En février, deux écoles (Angers et Couëron) ont bénéficié d’une animation pédagogique sur l'élevage et l'équilibre alimentaire. Une animatrice et une diététicienne, en duo, ont présenté aux jeunes écoliers les bienfaits d'une alimentation durable et équilibrée.
Grâce aux supports d'animation déployés, et en se basant sur le menu proposé ce jour-là au restaurant scolaire, les deux interventions très concrètes ont permis d'ouvrir la discussion sur les enjeux de durabilité.
Une première expérience d’animation très enrichissante qui pourra se poursuivre sur d'autres sites à l’avenir.
Entre absence de clauses-miroirs et augmentation des quotas d’importations : en pleine crise agricole, le Parlement européen provoque une nouvelle fois la filière Élevage & Viande continentale.
Le Parlement européen a voté ce jour la modernisation de l’accord-cadre entre l’UE et le Chili. Il prévoit notamment l’augmentation de quotas d’importation pour les viandes ovines (+4000 tonnes) et bovines (+2000 tonnes) avec des droits de douanes réduits.
C’est un danger économique supplémentaire pour la filière européenne Elevage et Viande :
C’est donc un nouveau coup de massue pour les professionnels du secteur alors que le « splitting » de l’accord empêche sa ratification démocratique par les Parlements nationaux.