INTERBEV Pays de la Loire
Filière Bétail et Viande
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  Palmarès S.E.V.E Challenge 2020

SEVE CHALLENGE 2020: voici le palmarès! 

Interbev Pays de la Loire avec la présence de Lydie BERNARD, vice-présidente de la région Pays de la Loire en charge des dossiers agricultures, a récompensé les lauréats de l'édition 2020 du SEVE Challenge au Salon International de l'Agriculture 2020 à Paris le lundi 24 février 2020. 

Ce concours récompense les initiatives positives ligériennes des acteurs de la filière élevage et viande qui répondent aux enjeux sociétaux que se posent les consommateurs, les professionnels et le grand public (bien-être animal, environnement, territoire, qualité des métiers, alimentation durable...etc). 

La filière Elevage & viande fourmille d'idées positives pour répondre aux enjeux sociétaus. Interbev Pays de la Loire les valorises à travers ce challenge, et les encourage à prendre la parole et à s'impliquer dans leur communication grand public. 

 

OBJECTIFS DU CHALLENGE

 

 

 

Encourager les initiatives porteuses de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et valoriser les bonnes pratiques rentables et pérennes

 

 

 

Faire progresser les entreprises et organisations développant leurs activités en adéquation avec les enjeux sociétaux

ALIMENTATION DURABLE 

 

Jean-Claude LECUIT, maire de la POUEZE, pour son expérimentation d’un approvisionnement collectif en viande bovine de proximité dans la commune d'ERDRE-EN-ANJOU. 

Des acteurs de la filière viande bovine (producteurs, ateliers de découpe, cuisiniers)se sont rassemblés pour pouvoir proposer aux convives des restaurants scolaires de la commune d’Erdre-en-Anjou, dans le Maine et Loire, une façon  régulière de mieux manger de la viande bovine de qualité, durable et locale.  Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale d’introduction de produits de proximité et de qualité dans les restaurants  scolaires de la commune.

 Veiller à une alimentation saine et durable pour tous et éduquer à celle-ci,

 Renforcer l’ancrage territorial des actions menées et valoriser les acteurs.

Aujourd’hui, cinq producteurs ce sont engagés à livrer les deux cuisines de la commune une fois par mois. En 2020, une dizaine de livraisons seront réalisées et un producteur effectuera en moyenne 2 livraisons. Chaque mois,  environ 100Kg de viande bovine est livrée, cela représente l’équivalent de 2 repas pour les 500 convives des restaurants scolaires. Environ 50% de la viande bovine consommée en 2020 dans les restaurants scolaires d’Erdre-en-Anjou sera donc de la viande élevée à Erdre-en-Anjou.

Cette démarche parce qu’elle est collective, permet alors de lever les différentes contraintes de l’approvisionnement en viande bovine de proximité tout en  répondant aux enjeux societaux, environnementaux et alimentaires du territoire. Elle permet notamment aux producteurs de valoriser une partie de la bête sur le territoire en évitant la contrainte régulière de "l’équilibre coût-matière". De plus, elle permet aux cuisiniers de bénéficier de viande locale au moins une fois par mois.  Cette démarche collective est donc un compromis global entre chacun des acteurs. Elle peut être amenée à évoluer et être améliorée.

 

                                                  

 

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EDITION               NOMINES           LAUREATS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES PRIX DECERNES 

 

 

 

ALIMENTATION DURABLE

 

PRESERVATION DE L'ENVIRONNEMENT

 

QUALITE ET ATTRACTIVITE DES METIERS

 

BIEN-ÊTRE ANIMAL

PRESERVATION DE L'ENVIRONNEMENT

Thierry TETEDOIE, éleveur bovin engagé dans la réduction de l'empreinte carbone de son exploitation a mis en place du diagnostic CAP'2ER niveau II sur son exploitation.

                       

Thierry TUTEDOIE élève 85 charolaises en système naisseur – engraisseur sur 107 ha dont 75 en prairie. Le déclic est venu suite à des échanges dans le groupe d’éleveurs « coût de production » auquel il participe depuis 2011. C’est là qu’il a compris qu’on pouvait améliorer son coût alimentaire tout en gardant une bonne productivité du troupeau en travaillant la gestion de l’herbe

Il décide d'effectuer un bilan carbone de son exploitation pour mesurer l'impact environnemental et pouvoir apporter des réponses aux attentes sociétales. Il s'engage alors dans le diagnostic CAP'2ER Niveau II pour mesurer le lien entre la performance environnementale de l'exploitation, la performance technique et surtout économique.

Pour réduire son empreinte carbone, il met en place plusieurs actions: augmentation du pâturage, diminution des stocks, baisse de l'âge des vêlages des génisses, engraissement à l'herbe des vaches de réforme… Sa bonne maitrise du pâturage est une condition indispensable à la réussite de ce projet.

Bilan de ce changement de système: une empreinte carbone qui s'est réduite drastiquement sans détériorer les bons résultats économiques de l'exploitation et l'acceptabilité du travail.

                

 

 

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PRESERVATION DE L'ENVIRONNEMENT

 

Jean-Paul RAULT, agriculteur en polyculture élevage (brebis et vaches allaitantes) a une exploitation qui correspond aux attentes sociétales des consommateurs.

 

           

 

 

Jean-Paul Rault élève avec ses deux employés, sur une exploitation 270 ha en polyculture élevage, 400 brebis (mouton vendéen) et 80 vaches allaitantes (Parthenaise et maraîchines) dans la baie de l'Aiguillon, marais poitevin en zone Natura 2000. C'était une exploitation 100% céréalière qui a été transformée en terre d'élevage: 180 ha de prairies et 90 ha de cultures.

 

 

Ses 3 priorités sur son exploitation:

 

 Une exploitation économiquement viable,

Une exploitation productive et respectueuse de l'environnement,

Une exploitation pédagogique ouverte au public et aux scolaires pour montrer qu'une exploitation peut être productive tout en portant un intérêt sur l'environnement.

 

 

 A ce jour, l'exploitation est en vitesse de croisière après avoir subi une submersion marine qui a ralenti son évolution. L'objectif, en lien avec le conservatoire du littoral et les gardes de la réserve naturelle, était de retrouver des prairies avec des niveaux d'eaux élevés ce qui a permis l'arrivée de plusieurs milliers d'oiseaux migrateurs et autres. Mettre en place une exploitation qui correspond aux attentes sociétales. Une ferme autonome en alimentation du bétail. La totalité des animaux sont finis engraisser avec les fourrages et céréales de l'exploitation, sans achats d'aliments. Ce qui permet d'avoir une traçabilité totale. Après une période de test, grâce au système de drainage nous avons élevé les niveaux d'eaux sur les prairies ce qui a permis le retour des oiseaux et une flore subaquatique. Également les brebis ont un rôle sur les digues, elles entretiennent la végétation, le système racinaire pour avoir des digues plus résistantes aux éventuelles submersions maritimes. Les brebis ont un rôle de service de protection des biens et des personnes pour un très grand territoire.

Aujourd'hui, il peut valoriser la production de viande ovine et bovine tout en profitant de l'ensemble des atouts de son exploitation (circuits courts sur l'exploitation, ouvrir l'exploitation au public à l'aide d'observatoires et un point de vente). L'ouverture au public favorise la valorisation de la production de la ferme.

 

           

BIEN-ÊTRE ANIMAL

 

TER'ELEVAGE, le centre de tri de Saint-Laurent-sur-Sèvre, un outil moderne au service des éleveurs.

                     

Au carrefour des 3 départements (Maine-et-Loire, Deux-Sèvres et Vendée) et au coeur d'une très grose activité viande, le centre de tri de l'activité cheville du groupe TERRENA est dans sa 6ème année d'exploitation. Dès sa conception en 2012, le cahier des charges devait répondre aux exigences suivantes:

 SECURITE DES HOMMES ET DES ANIMAUX: plusieurs aménagements innovantes ont été mis en place: 

  • circulation "tout en avant" avec séparation des couloirs (Hommes et animaux) permettant à chacun d'évoluer séparément, toujours en contact visuel et en guidage par la voix des opérateurs
  • bascule de pesée automatisée avec battants de contention, 
  • logettes de contention avec flux de l'arrière vers l'avant, 
  • surfaces en caoutchouc sur les couloirs, tampons anti-bruit sur les portes et luminosité optimale quelque soit l'endroit où se trouve l'animal, 
  • formation de tous les opérateurs à cet outil moderne qui fait changer les habitudes par rapport à la circulation des animaux

 RESPECT DES NORMES ENVIRONNEMENTALES: parfaitement intégré dans le paysage, ce site de 2 000 m² a été conçu pour économiser l'énergie et utiliser des matériaux recyclables

  • panneaux photovoltaïques sur la toiture,
  • toitures et bardages en bois naturel,
  • poches de récupération des eaux usées associées à des bassins de décantation pour le recyclage et la réutilisation des eaux pour le lavage

Permettant le tri de 500 animaux par semaine avec un pic à 250 le mercredi, le centre de tri de Saint-Laurent permet donc à l'organisation de producteurs TER'ELEVAGE d'assurer un tri optimal de ses bêtes de cheville (blondes d'Aquitaine, Parthenaises...) pour les abattoirs présents sur ce marché. Les sociétés ELIVIA SELVI à Alençon et ELIVIA SCAVO à Cholet sont les premières à pouvoir bénéficier de cet outil performant qui a su intégrer toutes les normes de bien-être et d'environnement, indispensables aujourd'hui pour répondre à la demande sociétale et à celle du consommateur. 

         

 

BIEN-ÊTRE ANIMAL

 

 

CEVAP: une coopérative d'éleveurs de veaux engagée dans le bien-être de ses animaux

 

Depuis 1998, les éleveurs de la CEVAP se sont engagés dans une démarche de certification de conformité de produit en établissant un cahier des charges rigoureux dont la mise en œuvre est contrôlée par les organismes certificateurs Certipaq et Qualité France, eux même accrédités par les pouvoirs publics via le COFRAC pour la viande de veau. La coopérative compte à ce jours 60 éleveurs spécialises, situés sur les régions PAYS DE LOIRE et POITOU CHARENTES 30 000 veaux de boucherie produits par AN. Plus de 200 points de vente partenaires, principalement en boucherie, situés dans la Région Parisienne, le Grand Ouest et l’Est de la France.

 

L'objectif est d'être transparent sur leurs pratiques, pouvoir les mesurer via des indicateurs pour pouvoir communiquer et initier des démarches de progrès pour créer de la valeur pour les éleveurs.

 

Pour faire suite à leur initiative, ils ont complété leur cahier des charges de production par un volet BEA prenant en compte la juste alimentation des veaux (qualité et quantité adaptées à leur besoin, accès libre), le bon environnement des veaux (confort d'ambiance, capacité de mouvement, prévention du stress et de la peur), la bonne santé des veaux (meilleures pratiques d'élevage, qualité des soins, préventions des maladies et des blessures), et le comportement approprié (comportement de groupe, comportement de l'éleveur, qualité de la relation éleveur/veau).

 

               

 

 

 

 

BIEN-ÊTRE ANIMAL

Centre d’allotement ovin : la bergerie Grimbich

Devenue l’une des sociétés les plus conséquentes de l’abattage ovin en Pays de la Loire, ses dirigeants Pascal GRIMAUD et Louis Nicolas BICHON ont investi dans un centre d’allotement à proximité de l’abattoir de la Chataigneraie. Cet outil réunit toutes les conditions pour un hébergement court ou prolongé des agneaux. Ainsi, l’infrastructure permet d’assurer un approvisionnement tampon qui privilégie le temps de repos des animaux et la cadence de l’outil d’abattage. Conçues pour respecter le bien-être des animaux, les installations disposent des équipements nécessaires pour alimenter les agneaux en continu, la fourniture de paille, des abreuvoirs réhaussables.  Le centre d’allotement a permis la création de 4 emplois équivalent temps plein. Les eaux pluviales comme les eaux usées sont collectées dans des bassins différenciés. Le fumier issu des temps de présence des agneaux est employé par des éleveurs du secteur pour fertiliser leurs sols.

 

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QUALITE ET ATTRACTIVITE DES METIERS

L’association des Éleveurs des Vallées Angevines (EVA)

L’association des Éleveurs des Vallées Angevines (EVA) est une association Loi 1901 regroupant 11 éleveurs de viande bovine ayant développé une marque de viande le «Boeuf des Vallées Angevines » commercialisée localement. Cette marque est liée au territoire des vallées angevines et à un cahier des charges d’élevage en lien avec sa spécificité et son respect de l’environnement et de la biodiversité.

L’association a pour principaux objectifs :

La  promotion de la démarche d’agriculteurs visant la protection du site naturel des Vallées angevines, reconnu pour sa biodiversité remarquable et classé Natura 2000 ;

La reconnaissance du métier d’éleveur et de la qualité de la viande par le développement de la marque BVA.

 

Convaincus de la qualité de leur viande, les éleveurs de l’association sont engagés dans une démarche de communication afin de faire connaitre la marque aux angevins. La persévérance de leur engagement a permis d’intégrer la viande du Bœuf des Vallées Angevines » au sein de la restauration collective de la communauté urbaine d’Angers Loire Métropole via l’appui des élus locaux, et en particulier celui du Maire d’Angers, Monsieur Christophe BECHU. Aujourd’hui, et depuis 3 ans, les éleveurs approvisionne l’organisme gestionnaire Papillote et Compagnie pour les cantines scolaires et les EPHAD. Près de 70 bêtes ont ainsi été abattues en 2018 pour cette destination. Trois enseignes de GMS commercialisent également la viande BVA sur la CU d’Angers Loire Métropole

 

 

 

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