INTERBEV Pays de la Loire
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  Manifeste des éleveurs ligériens
Pourquoi ce manifeste ?

Le manifeste répond aux préoccupations des français d'aujourd'hui : écologie, bien-être animal, aménagement du territoire, emploi durable et non dé-localisable, sécurité alimentaire, qualité des produits …

Pour tous ces enjeux, des solutions efficaces existent au sein de l’élevage ! Le manifeste est un rappel des services rendus par l’élevage au territoire et sa contribution aux challenges de notre pays.

Un appel à un soutien plus fort

Forts de ces atouts, nous lançons un appel pour obtenir un soutien plus affirmé de la part de la société. Il s’adresse plus particulièrement :

Aux jeunes,
Nous avons besoin de vous pour prendre la relève. Notre filière recrute ! Plus de 1 000 postes à pourvoir sur tous les maillons de la filière, de l’élevage jusqu’à la commercialisation en passant par la transformation, la distribution jusqu’à la mise en valeur de nos produits dans notre Gastronomie.

Aux élus,
Nous avons besoin de vous pour revaloriser l’élevage à sa juste valeur comme atout stratégique du territoire. Nous sommes créateurs de richesse, de valeurs ajoutées, d’aménités pour nos concitoyens, d’emplois locaux et contributeurs directs aux enjeux écologiques et alimentaires de notre pays par un approvisionnement de proximité répondant aux normes sanitaires élevées et contrôlées.

Aux financiers,
Nous avons besoin de vous pour investir dans l’élevage français, pilier structurant pour notre pays, pour notre indépendance alimentaire. Les prises de participation dans des entreprises déconnectées des réalités du territoire révèlent la fin d’un système... En investissant auprès des éleveurs, vous ferez preuve d’un engagement concret et de proximité et vous vous inscrirez dans une démarche éthique pour la juste rémunération de leur travail.

Aux militants écologistes,
Nous avons besoin de vous pour porter ensemble un message cohérent : nourrir les Hommes et préserver notre planète. Le respect des sols, des cycles de vie et des saisons, la valorisation des prairies assurent cette durabilité que nous recherchons. Nos savoir-faire rendent des services environnementaux encore largement sous-estimés tout en garantissant le bien-être animal.

Les 12 services rendus par l'élevage

1. Incarner un idéal de circuit de proximité
Les Pays de la Loire forment par leur tradition la 1ère région en production de viande bovine. Il suffit de faire quelques km pour trouver une viande de qualité … #Local

2. Assurer une montée en gamme des produits
L’éleveur travaille avec tous les maillons de la filière pour promouvoir et élargir la labélisation. Tous oeuvrent pour assurer une montée en gamme de leurs produits, au service du goût et du plaisir des consommateurs. #Goût

3. Garantir le bien-être animal
L’éleveur apporte soins et conditions de vie propices au bon développement de ses animaux. Une démarche professionnelle qui va plus loin que le simple respect de la loi avec la mise en place d’une évaluation de leurs pratiques (exemple : l’outil « Boviwell » pour le respect des critères européens du bien-être animal). #Respect

4. Fournir les besoins nutritionnels nécessaires au bon développement
Les protéines assurent un rôle essentiel dans le renouvellement cellulaire (pendant la croissance mais aussi face au vieillissement et à la maladie). Les éleveurs par le soin apporté à la conduite de leur élevage (alimentation, abreuvement, suivi sanitaire, …) contribuent au bon équilibre alimentaire de la société. #Santé

5. Maintenir et entretenir des foyers de biodiversité
Les prairies et les haies abritent une grande partie de la faune et de la flore caractéristiques de notre région. Ces espaces sont entretenus toute l’année par les éleveurs puisqu’ils fournissent le cadre principal de l’alimentation et du bien-être de leurs animaux. #Biodiversité

6. Capter le carbone
75 % des émissions de gaz à effet de serre de l’élevage herbivore sont compensées par le stockage de carbone des prairies et des haies. Et cela ne prend pas en compte le carbone « évité » par le pâturage (à la place des tondeuses ou autre machine d’entretien des prairies). #Air

7. Assurer la qualité de l’eau
Le couvert végétal maintenu et entretenu pour le pâturage joue un rôle majeur dans le cycle de l’eau. La richesse en matière organique et le filtre opéré par les racines assurent une meilleure qualité des cours d’eau et des nappes environnants tout en évitant l’érosion des sols. #Eau

8. Contribuer à la transition énergétique
Les projets de production d’énergies renouvelables voient de plus en plus le jour dans les exploitations agricoles de la région : panneaux voltaïques sur les bâtiments, unités de méthanisation… L’éleveur au travers de ces investissements contribue significativement à l’effort collectif d’une économie moins carbonée. #EnR

9. Créer des emplois « non dé-localisables »
D’ici 5 ans, plus de 700 éleveurs en Pays de la Loire quitteront leur métier. Pour maintenir l’équilibre sociétal dans la région (emploi, ressources, environnement, alimentation), leur renouvellement s’avère indispensable. On estime à un besoin de 1.100 emplois dans l’encadrement des élevages, l’alimentation et dans les autres maillons de la filière. #Emploi

10. Former une génération en quête de sens
Élever : un savoir-faire, une passion et une fierté ! Le contact quotidien avec les animaux, la prise en compte de leur bien-être, de leur développement, de leur santé constitue le coeur du métier. Leur action interagit avec l’environnement dans le respect des saisons... L’éleveur est un chef d’entreprise multifonctions aux prises avec des enjeux concrets ! #Sens

11. Structurer le paysage et faire découvrir la nature
L’alternance de prairies, de haies, de parcelles cultivées ou encore de mares participe à l’attrait paysager de notre territoire… L’agritourisme en plein essor incite désormais les éleveurs à proposer des séjours permettant aux vacanciers de reconnecter avec la nature pour respirer le bon air. #Tourisme

12. Pérenniser une culture et une identité
Comices, fêtes, foires, marchés locaux, gastronomie… Les éleveurs ligériens façonnent l’identité de notre terroir avec leurs produits de qualité signés par les Label Rouge, le Bio. Un trésor à préserver, pérenniser et valoriser ! #Patrimoine

BIEN-ETRE ANIMAL

Octobre 2020: le mois du bien-être animal

Interbev Pays de la Loire a invité journalistes et élus chez Thierry ROBIN, éleveur de charolaise à Saint-Sulpice-en-Pareds (85). L'occasion pour eux de découvrir les actions mises en place par les éleveurs pour garantir le bien-être de leurs animaux. 

Thierry ROBIN est signataire du MANIFESTE des éleveurs ligériens depuis octobre 2020. Les signataires du Manifeste s'appliquent à faire connaitre et reconnaitre les services rendus à la société. La thématique du Bien-Etre Animal se livre à cet effort de pédagogie et d'information. 

Rappel des 5 libertés fondamentales

La notion de bien-être animal a toujours été une priorité du métier d’éleveur. La rémunération de la qualité de leur travail y est étroitement liée. Cependant, ceux-ci poursuivent leurs efforts pour garantir aux citoyens, aux consommateurs la conduite des animaux de rente. Leur action au quotidien, les infrastructures requises et les soins apportés aux animaux de ferme avec l’aide des vétérinaires assurent une qualité de vie et respectent leurs 5 libertés fondamentales. Celles-ci se déclinent dans : l’accès libre à l’eau fraîche et un régime alimentaire apte à entretenir leur pleine santé et vigueur, des abris et des zones de repos confortables, la prévention et le traitement rapide en cas de douleur (blessure ou maladie), la mise en place d’équipements adéquats assurant le contact avec des animaux de la même espèce, la protection contre la peur et la détresse grâce à des conditions d’élevage appropriées pour éviter la souffrance mentale. En Pays de la Loire les éleveurs vont désormais plus loin que ces libertés fondamentales : 95 % d’entre eux se sont engagés dans une première démarche volontaire d’amélioration de leurs pratiques par une approche globale et une seconde sur l’évaluation du bien-être animal à travers une démarche faisant l’objet d’audit et de transparence vis-à-vis de la société.

La Charte des bonnes pratiques d’élevage : plébiscitée par 95 % des éleveurs ligériens

Depuis 1999, une charte des bonnes pratiques d’élevage a été mise en place permettant aux éleveurs volontaires de répondre à un cahier des charges précis et public sur la façon dont ils pratiquent leur métier. Le cahier des charges est régulièrement mis à jour (2003, 2007 et 2012). En Pays de la Loire, 95 % des élevages bovins adhèrent à cette charte qui s’applique à faire respecter des mesures sur 6 thématiques : le bien-être des animaux et la sécurité des personnes, la santé du troupeau, l’alimentation et l’identification des animaux et la qualité du lait (pour les éleveurs laitiers).

BoviWell : faire progresser tous les maillons de la filière sur le bien être

Le bien-être animal ne s’arrête pas aux portes des élevages. Depuis 2019, Interbev engage les autres maillons de la chaine (transport et abattage) dans une démarche d’évaluation du bien-être et de protection des animaux. Cet engagement se traduit par la mise en place de l’outil, BoviWell, construit avec des experts scientifiques. Il se met en place à travers 3 étapes : une évaluation extérieure des différents critères concernant les animaux et leur environnement,  la notation pour chacune des 5 libertés fondamentale des animaux de ferme et l’identification d’axes d’amélioration et des meilleures pratiques à mettre en œuvre. La filière bovine va intégrer cet outil dans le cahier des charges des Viandes de Bœuf Label Rouge pour garantir au consommateur un niveau de bien-être animal « supérieur » ou « excellent » dans les viandes issues de ces élevages agréés Label Rouge.

 

Article OUEST FRANCE - Octobre 2020

CIRCUIT DE PROXIMITE

Didier Girard, chef cuisinier du restaurant La Malle est passionné de viande. Depuis plus de 30 ans (à l’époque de son père), le restaurateur fait le choix de cuisiner de la viande de boeuf en provenance d’élevages labélisés Boeuf Fermier du Maine. Malgré le contexte chahuté pour le monde de la restauration, Didier et son équipe parviennent à maintenir la tête hors de l’eau. La recette miracle ? Une réputation basée sur la qualité de la viande qu’ils cuisinent et une ré-orientation des plats vers un format « à emporter ».


La viande de qualité, et de proximité
Jean-Luc Lemaitre est éleveur à Sainte-Suzanne (à 40 km de Laval) et engagé dans le label Boeuf Fermier du Maine, une association de producteurs qui respectent un cahier des charges commun au service du bien être animal, la protection de l’environnement et la qualité de la viande*. « Tout est lié : limiter le nombre de bêtes, s’engager à les faire pâturer, assurer une alimentation naturelle… En agissant sur tous les fronts nous améliorons la condition animale mais aussi celle de l’éleveur et des consommateurs » explique Jean-Luc. C’est bien cette qualité et cette proximité que le chef Didier Girard vient chercher pour se démarquer : « En Pays de la Loire nous avons la chance d’être la première région productrice de viande bovine (conventionnel et bio). Alors autant en profiter et le faire savoir : toutes les semaines nous affichons le tableau de traçabilité des viandes cuisinées » .


Maintien d’une clientèle avec le format « à emporter »
Les confinements mettent à rude épreuve la restauration. Au printemps dernier le restaurant La Malle a mis en place un Food Truck pour continuer à distribuer des plats chauds. « Cette fois-ci nous nous sommes organisés avec un sas dans la salle de restaurant pour distribuer les plats pré-commandés. Nous avons ré-orienté nos recettes vers des plats comme les lasagnes, le cassoulet, du pot-au-feu ou des viandes en sauces » explique Didier Girard.
Notre clientèle est fidèle et revient, ça nous permet de maintenir la tête hors de l’eau, malgré le confinement... conclut-il.

Article AGRI 53 - novembre 2020

Artcile OUEST FRANCE - novembre 2020

Article OXYGENE - novembre 2020

Dans les cuisines de ce lycée sarthois : priorité au local !

Le circuit de proximité comme choix stratégique et pédagogique

 

Lancé fin 2019, Qualiviandes réunit 13 éleveurs de bovins soucieux de valoriser en direct leur production auprès de la restauration collective en Sarthe. C’est assez naturellement que le Lycée d’Estournelle de Constant a accepté de les compter parmi leurs partenaires. En effet, depuis plusieurs année le chef s’organise avec son équipe pour privilégier les produits qui viennent « du coin ». Cela paraît simple, et pourtant ce système relève plutôt d’un choix stratégique et pédagogique pour le territoire.

 

Derrière la simplicité du « local » : les choix engagés

« Privilégier le circuit de proximité, c’est la volonté de toute l’équipe » explique Sébastien Bouland, chef cuisinier du lycée. En effet cela demande plus de travail. Il faut pouvoir gérer plusieurs partenaires et donc dupliquer les processus de réception pour la magasinière. Cela demande aussi d’accepter une certaine souplesse, comme par exemple savoir changer de menu pour saisir les opportunités proposées par les producteurs. Avec le local on n’est pas dans une logique du tout uniforme !

 

Du côté des éleveurs, le choix réalisé par Qualiviandes a été de se positionner vis-à-vis des acteurs de la restauration collective à la recherche de plus de proximité. « Le regroupement de 13 éleveurs correspond à la taille idéale pour assurer une vente de proximité à la restauration collective. Par exemple, nous sommes capables de livrer 50 kg de pot au feu, ce qui représente beaucoup pour un seul éleveur et très peu pour un industriel… » explique Nicolas Bouttier.

 

Recherche de qualité

Au départ, ce n’est pas une logique de prix qui a guidé le lycée dans cette direction. C’est d’abord une recherche de qualité des produits. Par ailleurs, les méthodes de cuisson, en évolutif ou en basse température permettent d’avoir moins de perte et pour finir le bilan économique n’est pas beaucoup plus élevé.

 

Les éleveurs de Qualiviandes répondent à un cahier des charges certifiant une méthode qui porte sur l’alimentation des bovins, le bien-être animal et la conformation des carcasses (l’évaluation du développement musculaire). A la fin de sa première année d’existence, Qualiviandes compte une quarantaine de partenaires et assure un approvisionnement dans la Sarthe autour d’une tonne par semaine (environ 3 bêtes).

 

Projet pédagogique

Les élèves, outre la qualité des plats qu’ils retrouvent dans leurs assiettes, sont également impliqués à travers un projet pédagogique de valorisation des circuits de proximité. Il y a deux ans un menu 100 % local a été imaginé par les élèves du bac pro commerce qui sont ensuite allés démarcher les producteurs. L’année d’après c’est la classe cinéma qui a réalisé des reportages dans les fermes partenaires du lycée. Et prochainement c’est un projet de film d’animation autour de la thématique du « manger local » qui est à l’étude.

Article OUEST FRANCE - décembre 2020

Clément Traineau, éleveur à Neuvy-en-Mauges (49120) :

« Exercer un métier qui a du sens ! »

 

Dans les Pays-de-la-Loire, la filière bovine face au défi du renouvellement des générations

 

Si rien n’est fait dans les prochaines années, les paysages, l’économie rurale vont disparaitre des campagnes ligériennes avec l’élevage bovin. Ce cri d’alarme, lancé par Interbev Pays-de-la-Loire, s’appuie sur l’étude « prospective économique » réalisée par la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire en 2019, faisant apparaître que seul un éleveur sur trois trouve un successeur. Pour contrebalancer la tendance, Interbev Pays-de-la-Loire donne la parole à Clément Traineau pour comprendre ce qui l’a motivé à s’installer il y a 4 ans. 

 

Éleveur : un métier riche de sens, voué à disparaître ?

« J’ai choisi ce métier car il a du sens : je contribue à une alimentation de qualité pour les consommateurs tout en valorisant la terre et notre terroir » explique Clément Traineau. Éleveur engagé, Clément est membre du syndicat agricole Jeunes Agriculteurs et signataire du Manifeste Interbev Pays de la Loire[1]. Conscient de son impact sur le territoire, le jeune éleveur milite pour une meilleure reconnaissance de son métier. Les éleveurs apportent de véritables atouts pour la région : 7,6 % de l’emploi du Grand Ouest dépend de l’élevage[2]. Sans oublier le rôle clé des éleveurs ligériens dans la préservation de la biodiversité : ils entretiennent et valorisent 1 million d’hectares de prairies en Pays de la Loire – soit 31 % du territoire de la région. « Pourtant la relève n’est pas forcément assurée… » déplore Clément. En France, plus de la moitié des chefs d’exploitation ont plus de 50 ans et 45 % auront atteint l’âge de départ à la retraite dans les 10 ans[3]. C’est pourquoi, le renouvellement des générations et le maintien des élevages ligériens constituent un enjeu prioritaire pour maintenir l’économie du territoire et assurer la préservation de la biodiversité.

 

Anticiper et communiquer : les clés pour améliorer la transmission

« Reprendre une exploitation c’est reprendre le travail de toute une vie » constate Clément Traineau. Le dialogue entre le cédant et le repreneur doit se créer bien en amont car l’équilibre au niveau des investissements est subtil à trouver : bien entretenir ses outils et bâtiments, sans faire peser un niveau d’endettement trop lourd. Souvent les éleveurs s’occupent de la transmission 2 ou 3 ans avant la retraite. C’est beaucoup trop tard. « Une transmission doit s’anticiper 10 ans avant la cession » précise Clément, à travers l’accueil de stagiaires sur l’exploitation. Car c’est au contact du terrain que l’on se forme au métier. Le passage par l’école est essentiel pour connaître la théorie, la gestion de l’exploitation et les indicateurs techniques liés à la production. Mais c’est en pratiquant que le métier entre. Les jeunes ont aussi une part de responsabilité : celle de bien communiquer sur leurs souhaits et leurs attentes.

 

Devenir éleveur c’est aussi créer sa propre trajectoire

« Quand j’ai repris l’exploitation, j’ai fait des choix différents de ceux de mon père » témoigne Clément, « j’ai choisi de réduire les achats externes et de produire l’alimentation de mes animaux sur-place ». C’est un métier qui évolue au fil des générations et c’est ce qui le rend passionnant. Clément est aussi engagé en faveur de l’environnement. Son exploitation s’étend sur 96 ha, dont 60 ha maintenues en prairies entourées de haies. Clément a aussi accepté d’être partie-prenante du Domaine de la Morosière, parc communal classé en espace naturel sensible, aux côtés de 7 autres agriculteurs. Fier d’exercer un métier riche de sens, Clément Traineau ne regrette pas de s’être installé il y a 4 ans. « On apprend jusqu’à la retraite, c’est ça qui fait aussi la richesse du métier » conclut l’éleveur. 

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